Le choix d\'Inara
Pourquoi je les hais ...
Quand ils sont venus à moi le premier soir, je n'avais pas compris ce qu’ il se passait vraiment. C'était comme un rêve, une sorte d'illusion chimérique.
Tout s'est passé si vite, que même encore aujourd'hui, j'ai encore du mal à différencier ce moment d'un cauchemar.
Comme chaque soirs, je traînais un peu dans le club qui se trouvait en bas de chez moi. Un petit bar minable mais tranquille. Une clientèle de buisnessmen, exténués et névrosés, peu de voyous pour dépareiller l'ambiance.
le patron me connaissait bien et on discutait souvent. Quelque fois j'arrivais à lui faire oublier de me payer la note de mes consommations.
Ce n'était pas ces quelques grenadines qui allait le mettre sur la paille et elles différaient notamment des consommations habituelles des autres clients.
C'était un peu comme une entente tacite entre nous deux. Je fermais les yeux sur ses activités et lui sur les miennes. De toute façon notre clientèle était légèrement commune. Ceux qui avaient recours aux substance du barman aimaient aussi faire appel a moi. Les services du barman était assez cher, et j'avais les moyens de leur faciliter un peu l'ouverture du portefeuille. En leur donnant le moyen de le remplir...
Mes petits programmes de piratages des machines à sous avaient un léger succès auprès des clients. Un travail net efficace et précis. Une manière facile de me faire un peu d'argent.
Ce soir là, un homme que je n'avais jamais vu est entré dans le bar, costard noir, lunettes noires et l'air assez rigide. Il se mit à parler quelques instants avec le barman qui recula vivement lorsque l'homme sortit de la poche intérieure de sa veste une plaque.
Le barman regarda rapidement en coin dans ma direction et je n'avais pas besoin d'en savoir plus.
L'officier n'avait pas l'air de s'intéresser aux substances du club mais a mes petits programmes.
Mon cœur s'était mit à battre presque douloureusement dans ma poitrine. Mes jambes étaient tétanisées lorsque l'agent du gouvernement m'avait fixé et qu'il s'avançait vers moi d'un air qui ne me disait rien qui vaille.
Puis il s'était arrêté comme si il avait vu quelque chose dans le coin de la pièce.
De ma position je n'avait pas vu ce qui se passait. J'était complètement tétanisée et je ne bougeais pas. Mais une ombre s'était déplacée derrière moi.
L'agent avait réagit à ce mouvement comme à une menace et je l'avais vu sortir son arme.
Un bras m'avait agrippé par derrière en me tirant de l'autre coté du canapé tandis que plusieurs coups de feu retentissaient dans la pièce.
Qu'aurais je pu faire, hormis crier comme une hystérique? J'allais mourir pour une connerie de programme.
L'homme qui m'avait tiré en arrière venait de vider son chargeur sur l'homme en noir et il m'avait agrippé pour me faire relever.
"Suis moi si tu veux vivre", m'avait il dit tout en continuant de vider son chargeur.
Sans véritablement réfléchir, je l'avait suivit, sachant que l'homme en noir était toujours la, et qu'il nous poursuivait.
Une voiture pila dans une ruelle et l'homme me fit entrer dedans. sans que je ne réagisse. J'étais complètement perturbée et il aurait pu me jeter d'un pont sans même que je ne l'empêche.
La suite vous la connaissez, car vous aussi êtes une pilule rouge. L'homme qui s'appelait Anatil m'annonça qu'il venait de me sauver la vie et que le monde n'était pas comme il semblait l'être. Enfin vous connaissez tous le blabla qu'ils vous sortent dans ce cas là.
Vous y êtes tous passé... Et vous aussi vous avez gobé leurs mensonges au débuts... et peut être encore.
Comme une idiote je les suivis aveuglement, sous le mensonges du paradis et ils m'ont envoyé en enfer. Un monde détruit, ou l'humanité vit comme des animaux dans des sous sols exigus, affamé, dans les ténèbres des profondeurs. Une sous humanité, bercée de croyances... Zion...
C'est en découvrant cette ville monstrueuse que je commençait a réaliser l'erreur de tous ces gens. Ils pensaient tous qu'ils avait été libéré, mais ils étaient enchaînés a leur croyances stupides et aux mensonges de Zion.
Mais pour survivre dans cet enfer j'ai dû mentir et faire semblant de les suivre. Anatil m'avait pris sous son aile, et il avait fait de moi un des 12 membres de son hovercraft, le Luna.
Ah ce pauvre Anatil... Il n'a sûrement pas du comprendre ce qu’il s'est passé tout à l'heure quand je les ai tous tué.
Une fois l'opérateur éliminé, il ne m'a pas été difficile de les débrancher quand ils étaient connectés.
Je me souvient encore du plaisir que j'ai eu quand j'ai agrippé la prise qui le maintenait en vie. L'avoir sous mon pouvoir fut particulièrement agréable et jouissif. Quel dommage qu'il n'ait pas pu me regarder dans les yeux à ce moment là. J'y aurais vu l'agréable sensation d'impuissance l'envahir. Je ne peux qu'imaginer ce qui a du lui passer par l'esprit.
Si j'avais pu, j'aurais débranchée la totalité des zionistes. Ils sont trop dangereux pour qu'on les laissent libre. Ils sont devenus fous, trompés par les mensonges de Zion.
La Matrice est la dernière chance de l'humanité. Elle ne peut pas survivre sans l'aide des machines... détruire la Matrice, c'est détruire notre monde et conduire a l'extinction des machines et des hommes... Il n'y a qu'une solution c'est la symbiose de nos deux races... et les machines l'ont déjà crée avec la matrice... Et c'est en collaborant avec les machines que l'on l'améliorera.
La jeune femme referma le livre de bord du Luna. La nouvelle capitaine du navire regarda les corps de ses "amis" un sourire au lèvres.
Une sonnerie se mit a retentir. Les sentinelles arrivaient, et le vaisseau les identifiaient toujours comme des ennemis. La jeune femme éteignit la sonnerie d'alerte, les machines avaient eut son message. Elle écoutait le choc des tentacules sur la parois du navire et elle ouvrit la trappe.
Bientôt, elle allait être réintégrée a la matrice, et elle avait bien l'intention de détruire tous ces zionistes. Ils allaient payer pour ce qu'ils essayaient de faire au monde.
Une sentinelle pénétra lentement dans l'appareil et s'avança vers la jeune femme. Son attitude était presque menaçante, car c'était la seule façon d'avancer qu'avait ces pieuvres mécaniques.
Mais la jeune femme n'avait pas besoin d'avoir peur, car la pieuvre la saluait déjà tandis qu'une autre déroutait la direction du navire.
Ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'elle ne soit fonctionnelle dans son combat contre Zion.
Les machines avaient les bras liés par le traité de paix, mais elle n'était pas tenus par ce traité.
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